Entraîneur des U15 de Reims Sainte-Anne, Anthony Cappai (34 ans) est également préparateur mental de l’équipe de hockey sur glace des Phénix de Reims (D2). Il revient sur ses différents rôles.
Quel a été votre parcours d’entraîneur jusque-là ?
J’ai commencé à passer mes diplômes lorsque j’étais au Stade de Reims, avant d’aller coacher au Dijon FCO. J’ai ensuite entrainé l’AS Taissy en R1 et été adjoint à Château-Thierry, dans l’Aisne, où nous sommes montés de Régional 2 en Régional 1. Puis j’ai pris les U19 du RC Epernay pendant une année. Cette saison, je suis à Reims Sainte-Anne avec les U15.
Vous êtes également préparateur mental d’un club de hockey sur glace en parallèle.
Tout à fait, c’est une autre partie de mon travail. Je fais de la préparation mentale depuis quelques années et j’exerce actuellement avec le club de hockey sur glace des Phénix de Reims, qui évolue en D2. J’avais aussi travaillé par le passé avec le Reims Natation 89, club de water-polo, ainsi qu’avec des athlètes et des boxeurs en individuel.
Pourquoi vous êtes-vous dirigé vers la préparation mentale d’un club de hockey sur glace ?
Je ne connaissais pas du tout le hockey à la base. L’équipe était en difficulté en D1 et on m’a sollicité pour apporter mon aide en vue du maintien. L’entraineur de l’époque me laissait beaucoup de champs d’action. Je faisais des séances collectives et j’intervenais avant les matches sur la partie mentale mais aussi en individuel avec des sessions de quinze minutes sur la base du volontariat. J’organisais également des séances sur la gestuelle et la confiance devant la cage.
Quelles sont les similitudes entre la préparation mentale auprès de footballeurs et de hockeyeurs ?
Je n’ai jamais été préparateur mental dans un club de foot mais je l’intègre dans ma gestion humaine et sportive au quotidien avec mes équipes. Car forcément, tous les entraineurs en font d’une manière ou d’une autre. Mais oui, il y a des similitudes dans l’approche, que ce soient des footballeurs, des hockeyeurs, des boxeurs ou des athlètes. Car ce sont tous des sportifs de haut niveau qui souhaitent être performants.
Quelle place a la préparation mentale dans le foot aujourd’hui, selon vous ?
C’est essentiel. En France, on a toujours eu du retard, ça a toujours fait un petit peu peur. Mais aujourd’hui, les clubs s’y mettent. Le Stade de Reims, par exemple, a un préparateur mental qui intervient toute l’année. Dès la préformation, c’est effectivement important de construire l’entrainement mental des garçons et la gestion des émotions.