Éducateur U17 au sein du Groupement Jeunes Rudipontain, Hicham Faouzi fait partie des techniciens qui ont su tirer profit de Dix Mois Vers l’Emploi. Entretien avec un entraîneur dont l’expatriation reste toujours dans un coin de sa tête.
Hicham, racontez-nous votre parcours…
J’ai un parcours très alsacien. En tant que joueur, j’ai porté les couleurs du FC Red Star Mulhouse puis d’Illzach Modenheim et enfin du FC Mulhouse. Dans chacun des trois clubs, j’exerçais aussi le rôle d’éducateur. Une fois ma carrière terminée à Mulhouse, j’ai poursuivi sur cette voie de l’entraînement. J’ai aussi rempli la mission de recruteur pour le RC Strasbourg Alsace et de responsable des stages que le Real Madrid organisait en France.
En 2018, vous décrochez un poste de directeur d’Académie au Maroc grâce notamment à DMVE.
C’est vrai. J’ai suivi cette formation qui fut une expérience très enrichissante. Elle m’a notamment beaucoup apporté sur la recherche de nouveaux défis et m’a permis de me mettre à niveau sur beaucoup de points : logiciels vidéo, création et développement de réseau, langues étrangères… Ce fut très bénéfique pour moi puisque j’ai réussi à décrocher ce contrat au Maroc, mon pays d’origine. Malheureusement, le Covid a stoppé cette aventure prématurément.
« J’apprécie les pays du Golfe »
Où exercez-vous actuellement ?
Je suis à la tête des U17 du Groupement Jeunes Rudipontain qui lutte pour accéder au niveau national. En parallèle, j’exerce mon métier de professeur d’EPS au sein d’un IME.
Songez-vous toujours à l’expatriation ?
Bien sûr. Mais pour l’instant ma famille demeure ma priorité. En attendant de pouvoir revivre ce type d’expérience, j’aspire à rejoindre une structure professionnelle. En France, j’ai l’impression que le marché des entraîneurs est bouché et que les coachs amateurs ne sont pas favorisés. Exercer à l’étranger devient donc une solution que nous sommes obligés d’envisager, d’autant plus qu’il y a beaucoup à faire sur ces territoires.
Justement, quels pays vous tentent ?
J’apprécie les pays du Golfe pour le cadre de travail qu’ils proposent, les infrastructures. Là-bas, toutes les conditions sont réunies pour bosser correctement, s’épanouir et s’ouvrir à de nouvelles cultures.