Coach de l’équipe Féminine Yzeure AllierAuvergne (D2 Féminine), l’ancienne internationale, Ophélie Meilleroux, disputera ce week-end la finale de la coupe de France féminine face au Paris Saint Germain.
Comment vivez-vous l’approche de cette finale ?
« Si on nous avait dit ça au début de la saison, on aurait bien rigolé. Mais finalement, les filles s »offrent l’occasion de vivre cette aventure humaine exceptionnelle. Au fil des matchs, elles ont développé cet état d’esprit de se battre les unes pour les autres et elles sont récompensées. Un gros match nous attend. Nous avons essayé de bien préparer les joueuses. »
Quelle est la force de ce groupe ?
« Leur remarquable esprit de combativité. Toute la saison, elles se sont battues pour atteindre les objectifs et obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous sommes 3es du championnat de D2 avec encore l’espoir de gagner une place et nous allons disputer la finale de la coupe de France. Difficile de faire mieux, surtout pour un club comme le nôtre »
De quelle manière abordez-vous ce grand rendez-vous?
« On ne veut pas avoir de regrets. Nous sommes tellement différents du PSG par rapport au budget, à l’effectif, aux infrastructures que ce n’est pas comparable. Je souhaite que les filles se fassent plaisir, qu’elles donnent le maximum et surtout qu’elles profitent de ce bon moment. »
• Vous avez endossé le rôle de coach principale au mois de février ? Quel bilan tirez-vous?
« La saison s’avère plus que réussie pour un club amateur et exclusivement féminin. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle relève du miracle mais vu nos moyens, c’est déjà exceptionnel. Le FFYAA est mon club de cœur. Je suis très fière de faire partie de cette aventure et de lui apporter mon expérience. »
Ce match face au PSG peut-il faire entrer le club dans une nouvelle dimension ?
« Le club, je ne crois pas mais les joueuses oui, peut-être. Forcément, notre parcours attire l’œil des écuries plus huppées. Certaines filles sont et seront courtisées, ce qui peut constituer un danger pour nous à l’avenir. Je regrette que malgré notre parcours, nous ne soyons pas plus soutenues au niveau local, par les partenaires privés ou les collectivités. C’est une petite déception mais nous ne baisserons pas les bras car l’avenir du club à ce niveau en dépend. »