Sans club après sa dernière aventure comme entraîneur adjoint d’Hervé Della Maggiore au Gazélec Ajaccio (2018-2019, L2), Freddy Morel (35 ans), également passé par le staff de Bourg-en-Bresse (L2), a été nommé entraîneur numéro un du FC Aurillac cette saison, en National 3.
Comment se passent vos premiers pas comme entraîneur du FC Aurillac ?
« Très bien, même si forcément, un peu comme partout, cela se fait dans un contexte sanitaire un peu particulier, qui change de d’habitude. Mais sur mon intégration, elle s’est faite très facilement dans un cadre très simple, avec des gens accueillants. J’avais déjà eu des signaux qui allaient dans ce sens avant mon choix de venir à Aurillac, notamment lors des différents contacts avec le président. Je suis très heureux car je retrouve au quotidien ce qui m’avait manqué depuis un an. »
Comment avez-vous vécu votre période sans club, justement ?
« J’ai profité de cette année pour regarder pas mal de matchs, j’ai essayé de prendre du temps pour travailler, pour me perfectionner et voir d’autres choses, différentes manières d’entraîner. Je souhaitais étoffer un petit peu ma palette de coach dans un premier temps, puis retrouver un peu de visibilité à partir de janvier pour, pourquoi pas, me voir proposer un nouveau challenge. Car ça fait toujours un peu mal de ne pas être sur un banc de touche quand on va voir des matches chaque week-end. Mais c’est bien, ça crée de la frustration et ça donne faim lorsque l’on retrouve un terrain. »
Vous souhaitiez à tout prix retrouver un poste de numéro un ?
« Je voulais absolument revenir comme entraîneur principal, oui. J’avais eu une opportunité comme numéro deux mais l’échange que j’ai eu avec le président d’Aurillac a fini de me convaincre. Je souhaitais être numéro un. Et puis, ce n’était pas du tout un problème pour moi de redescendre d’étages. Bien au contraire. J’avais été un peu parachuté sur le niveau professionnel en étant adjoint en Ligue 2 sur les quatre dernières années car j’étais là au bon endroit et au bon moment. Mais ce n’était pas quelque chose que je voyais dans un timing aussi court. Aujourd’hui, je savais que je devais faire des concessions pour repartir seul. »
Quels sont vos objectifs cette saison ?
« Quand je suis arrivé au club, cet été, il était relégué en R1 mais nous avons été repêchés le 20 juillet, assez tardivement. Donc je suis vraiment venu pour un projet, celui de redonner une dynamique à Aurillac, de structurer l’équipe et la maintenir à ce niveau avant d’espérer jouer les premiers rôles de N3. C’est vraiment pour nous une année de transition. Pour le moment, nous avons eu un logique petit retard à l’allumage car nous avons repris quinze jours plus tard que les autres équipes de notre championnat. Nous sommes également en train de finir de recruter, d’où les deux premières défaites. Mais cette victoire face à Limonest (1-0), lors de la dernière journée, est encourageante. Elle montre que nous pourrons battre n’importe qui. »