Didier était un épicurien. Il avait juste transformé le jardin d’Epicure à Athenes en terrain de foot.Il aimait le jeu, quelqu’il soit. Il détestait le je. Sa caractéristique : authentique, pur, fou amoureux du foot. Il y a encore peu de temps, il remettait en question la nouvelle religion : partir en passes courtes du gardien sur les relances . « Mais, quand tu as les pieds carrés .. c’est de la folie » s’exclamait il!
Les dérives économiques du foot l’agacaient, les « analystes » inutilement méchants l’irritaient. Mais cela se ponctuait toujours par un immense éclat de rire : il avait « la Nostalgie Heureuse » comme l’a écrit Amélie Nothomb.
C’était un chef de bandes, devenu avec Francoise amoureux du continent africain, des séjours l’hiver en Casamance. Il cherchait toujours à découvrir, progresser. Il aurait pu faire sienne cette réflexion de Nelson Mandela. « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends »