Qualifié pour les quarts de finale de la coupe de France, l’entraîneur de Versailles savoure le parcours de son club.
Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur cette qualification à Toulouse (1-0) ?
Un sentiment de joie et de fierté nous anime. Mes joueurs ont donné une belle image de notre équipe et du club. La marche était haute face au leader de Ligue 2 mais nous avons déjoué les pronostics.
Vos joueurs vous surprennent-ils ?
Non. J’ai cru en eux dès notre première rencontre. J’ai recruté tous les joueurs et membres du staff sans exception. J’ai fait le choix de la compétence mais surtout des hommes. Cette alchimie collective nous permet de réduire le manque de vécu commun.
Comment vivez-vous cette épopée ?
C’est un plaisir de se confronter à des équipes de régions, de niveaux et de styles différents. Réussir à sortir de la Ligue de Paris Ile-de-France reste une performance notable. Le bassin francilien bénéficie d’un vivier dense de footballeurs talentueux mais aussi d’éducateurs passionnés. Cette compétition nous a permis de découvrir des régions comme les Hauts-de-France, le Grand Est ou encore l’Occitanie, partager avec des dirigeants et entraîneurs avec qui on aborde nos expériences, nos quotidiens et nos organisations. Ce sont des moments riches entre acteurs du football.
L’engouement médiatique est-il difficile à gérer pour vous et votre groupe ?
La structuration de notre club nous permet désormais d’appréhender efficacement les sollicitations médiatiques, notamment avec la nomination de Mickael Michée en charge de la communication qui filtre toutes les demandes. Notre nouveau DG Jean-Luc Arribart apporte également une voix supplémentaire extérieur efficace.
Comment abordez-vous le quart de finale face à Bergerac, un club de N2 comme vous ?
C’est un tirage difficile face au leader de son groupe qui a éliminé deux équipes de Ligue 1. A ce stade de la compétition recevoir constitue un avantage important. Jouer devant son public, sa famille, ses amis, avoir toute une région qui vous regarde, c’est agréable. Nous irons chez un adversaire coriace et talentueux qui partira avec un léger avantage. Cette position me va bien.
Rêvez-vous de la finale ?
Je reste lucide. Je ne vis pas avec des illusions. Je suis entraîneur, pas supporter. La gestion de la semaine ainsi que la préparation du prochain match reste mes priorités.
Et le championnat dans tout ça, c’est toujours la priorité ?
Absolument. C’est le coeur de notre projet, nous souhaitons progressivement professionnaliser notre club. Nous nous focalisons sur cette mission. Nous sommes en avance sur nos objectifs, en haut du classement. Il n’y aura pas de rencontre facile lors de la phase retour.
