Le saviez-vous ?
Au centre de formation du FC Metz, les éducateurs sont confrontés à un principe de décloisonnement et se voit donc confier des missions transversales variées, autre que l’entraînement, toujours dans le but d’œuvrer pour le développement individuel des joueurs.
Responsable du groupe Espoirs du club lorrain, Sylvain Marchal raconte lesquelles lui incombent. « Je suis responsable du groupe qui rassemble les U16 et U17. Je chapeaute donc les équipes de compétition U18 R1 et U17 Nationaux et je coache ces derniers le week-end. Comme missions transversales, je m’occupe du spécifique défenseurs, des U16 aux U20, avec une séance ou demi-séance de travail au poste tous ensemble chaque semaine. Je gère aussi les blocs de travail individualisés pied faible et les coups de pied arrêtés. Enfin, comme tous les éducateurs du centre, j’ai en charge la relation avec un des clubs partenaires et m’occupe du suivi spécifique de 4 joueurs, en termes d’écoute et d’accompagnement de leur vie d’homme et de footballeur. Cela concerne des garçons que je n’ai pas en compétition. »
Un fonctionnement qui permet au coach messin de sortir d’une vision traditionnelle « un coach, une équipe », avec un entraîneur qui reste toute la semaine uniquement avec son équipe. « Cette organisation implique des séances avec des groupes restructurés en fonction des besoins de chacun. Pour nous, ces séances se préparent et s’animent en commun, chaque jour avec des éducateurs différents. Cela génère une collaboration naturelle et beaucoup d’échanges.
On sort de notre zone de confort, au bénéfice de la progression des jeunes. » Et ces derniers le ressentent. « On s’aperçoit qu’ils se sentent tous considérés. Quand tu es U16 et que le coach de la réserve te prend en séance pour un spécifique attaquant avec des garçons plus âgés, c’est valorisant et bénéfique en termes d’apprentissage. »
