Entraîneur de Quevilly Rouen Métropole en Ligue 2, Olivier Échouafni a la particularité d’avoir entraîné des filles et des garçons au haut niveau. Dans le nouveau numéro de VESTIAIRES Magazine, il revient sur ces expériences. Extraits.
« On a beau dire que le foot féminin va moins vite, qu’il y a moins de duels, mon expérience montre qu’elles savent tout faire. Sur un autre rythme, certes, mais elles savent tout faire. Et elles adorent l’aspect tactique ! Les filles se montrent plus minutieuses dans l’approche d’un grand match ; elles veulent être partie prenante du projet.
C’est une vraie qualité même si cela peut parfois se transformer en défaut lorsque ça en devient trop scolaire (…) Ce qu’il y a de remarquable avec les filles, c’est leur rigueur et leur discipline : on peut tout leur faire faire à partir du moment où l’objectif est précis et précisé. Répondre à leur fort besoin de compréhension, leur quête de sens, réclame cependant plus d’énergie et de temps qu’avec des garçons.
Donc là, oui, il faut s’adapter. Avec les filles, il y a ce que j’appelle l’approche “HES” pour humeur, émotion et sensibilité. Le choix des mots avec elles s’avère capital. Ils peuvent avoir de grandes conséquences, tant positifs que négatifs.