L’essentiel à retenir : L’entraîneur, en fin de contrat, qui a connaissance de sa non-reconduction ainsi que de son remplacement, doit obtenir de son Club employeur, une attestation écrite le dispensant de retrouver son poste à la reprise de l’entraînement, le 15 juin, avec maintien de salaire jusqu’au terme de son contrat, le 30 juin.
Cette note juridique s’adresse aux adhérents de l’Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques professionnels de Football (UNECATEF), plus particulièrement aux entraîneurs ayant conclu un contrat de travail à durée déterminée (CDD) avec un Club.
Problématique :
Que doit faire l’entraîneur, arrivant en fin de contrat, qui a connaissance de sa non-reconduction ainsi que de son remplacement, pour gérer au mieux la période entre la reprise de l’entraînement, au 15 juin, et la fin de son contrat de travail, au 30 juin ?
Réponse :
Dans l’hypothèse où l’Entraîneur n’a pas trouvé de nouveau Club pour la saison suivante, celui-ci doit :
– en priorité, obtenir de son Club employeur une attestation écrite le dispensant de retrouver son poste à la reprise de l’entraînement, le 15 juin, avec maintien de salaire jusqu’au terme de son contrat, le 30 juin.
à défaut, faire procéder à la rupture anticipée de son contrat de travail par le Club employeur, au 15 juin, avec maintien de salaire jusqu’au terme de son contrat, le 30 juin.
Dans l’hypothèse où l’entraîneur a trouvé un nouveau Club pour la saison suivante, celui-ci doit :
– procéder à la rupture anticipée de son contrat de travail avec son Club employeur au 15 juin
conclure un contrat de travail avec son nouveau Club à la date officielle de prise des fonctions.