L’ un est entraîneur des U18 du FC Nantes, l’autre de ceux de l’USJA Carquefou. Sur le site footamateur.fr, les deux anciens compères se sont confiés sur leur manière de fonctionner au quotidien. Extraits.
Après votre carrière de joueur, vous aviez pensé à devenir entraîneur ?
S.Z : Très honnêtement, pas du tout. Je ne savais même pas si j’allais rester dans le foot. Mais on a été éduqué dans l’amour du jeu et comme Fred, on aime les gens, le collectif et on est généreux.
FDR : Mes deux garçons se sont mis au foot donc ça me permettait de passer du temps avec eux. Ça m’a donné envie. J’ai commencé par les U10-U11. Je me suis pris au jeu et j’ai passé mes diplômes.
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Quel est la différence dans votre rôle d’éducateur ?
FDR : C’est plus facile de gérer les jeunes dans le monde amateur que dans un centre de formation. Il faut prendre l’exemple du gamin qui n’a joué que deux matchs pros à Marseille et qui refuse de signer avec le club. C’est un truc incompréhensible. Toute décision prise dans un centre, même si elle est animée par le bien de l’équipe ou du gamin, elle peut être mal prise et déclencher un bras de fer.
SZ : On essaye de sensibiliser les joueurs. Notre rôle est de construire des bases solides alors que leur environnement ne pense pas forcément au sportif. Il y a des parents et des agents qui sont dans le partenariat, même ça reste trop rare. Ils veulent aller vite et peu importe si le joueur est prêt ou pas. Nous, on veut construire des bases quand eux sont déjà dans la finalité.
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Il y a des messages de Coco ou Raynald que vous ressortez ?
FDR : « C’est au quotidien. Si je leur demande souvent ce qu’ils aiment dans le foot. Coco, il l’a faisait à tout le monde. Tu répondais marquer, faire marquer… Et il te défonçait. Tu n’as rien compris, c’est courir. »
SZ : « C’est tellement ancré en nous qu’on finit par se les approprier tout en pensant que c’est notre réflexion. On est dans un transfert d’expériences.
Retrouvez cet échange très enrichissant dans son intégralité sur le site footamateur.fr