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Steve Savidan : « Entraîner est ma vocation »

Steve, que de chemin parcouru depuis l’été 2009…

« C’est vrai. A la fin de ma carrière, j’ai d’abord tenu deux restaurants pendant 8 ans. Cela m’a permis d’acquérir des compétences en management d’une organisation. Niveau football, j’ai commencé à suivre mon fils à travers les différentes catégories dans un petit club près d’Angers, tout en m’investissant. Je décide alors de passer le BEF en étant entraîneur adjoint de l’équipe Séniors. L’année suivante, j’encadre en tant que coach principal les U19 de Beaucouzé et j’obtiens mon DESJEPS au terme d’une année riche en expériences et en rencontres. Je me rends compte qu’entraîner est ma vocation. Puis, je rejoins l’équipe technique régionale de la Nouvelle-Aquitaine avant d’être contacté par le FC Bassin d’Arcachon pour entraîner l’équipe fanion. Dès la première saison, nous accédons à la N3, ce qui a renforcé mon désir de poursuivre ma formation. Dernièrement, je me suis donc inscrit aux tests du BEPF. »

En quoi votre expérience de joueur influe-t-elle sur votre activité au quotidien ?

« J’ai tout connu au cours de mon parcours atypique : montée, descente, chômage, équipe de France, problème de santé. Cela a renforcé mes compétences et me permet aujourd’hui de pouvoir appréhender de nombreuses situations. Je peux transmettre de l’expérience en fonction des différents profils que j’ai face en face de moi. Cependant, ma plus grande influence se porte sur les comportements adaptés aux situations de jeu et sur l’approche de la compétition. »

À contrario, peut-elle parfois vous desservir ?

« Pas forcément. Grâce à mes diverses expériences professionnelles, je n’ai pas qu’une approche footballistique de la pratique. J’expérimente des méthodes de management issues d’autres milieux ou sports, j’utilise des leviers pédagogiques adaptés aux situations, je copie et j’adapte, je communique en externe pour avoir des retours, je me documente pour avoir la capacité de créer, je me remets en question tout en ayant des principes fondamentaux. Notre métier est, à mon avis, en pleine mutation. C’est pourquoi nous devons être des entraîneurs 3.0, c’est à dire marqué par la personnalisation, rendue possible par le stockage et l’utilisation des données. »

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