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Trois questions à… Hervé Loubat (Angoulême)

Cette année encore, il est parvenu à hisser son club d’Angoulême (National 2) jusqu’en 16ème de finale, butant sur le RC Strasbourg Alsace.

Hervé, comment expliquez-vous que cette compétition vous réussisse autant ?
Il est difficile de répondre à cette question car moi-même je ne me l’explique pas. Peut-être que cela provient du fait que pendant 6 saisons, j’ai géré l’équipe réserve de l’AS Moulins et que, du fait de notre statut, nous disputions uniquement les coupes régionales et départementales. En tout cas, que ce soit avec Moulins ou Angoulême, cette compétition m’a toujours permis de réaliser des parcours sympathiques avec en point d’orgue un quart de finale contre Angers en 2014, perdu aux tirs au but alors que nous méritions de nous qualifier.

Quels sont les principaux ingrédients pour réaliser une épopée ou signer un exploit ?
Il faut que son équipe soit cohérente et solidaire tout en parvenant à jouer sans pression. À ce stade de la compétition, l’environnement peut jouer également. Nous avons reçu le RCSA devant près de 7000 personnes. Pour des joueurs amateurs, jouer devant autant de monde est à double tranchant. C’est soit tout bon soit tout mauvais. Le facteur chance est bien évidemment déterminant ainsi que les faits de jeu. En revanche, lorsque l’on affronte une Ligue 1 et que cette équipe joue à son meilleur niveau, il est quasi-impossible qu’une formation de N2 comme la nôtre ne résiste.

Vous aviez déclaré il y a quelques mois qu’un bon parcours en coupe de France est toujours marqué par un match « fondateur ». Est-ce le cas cette saison ?
Cette année doit être une exception alors car il n’y en a pas forcément eu. Malgré cela, je retiens notre 32ème de finale contre Challans (National 3). Nous menons 1-0 au bout de deux minutes de jeu puis l’adversaire égalise juste avant la mi-temps. À la pause, j’effectue deux changements et nous modifions notre système. Choix payant puisque nous l’emportons 3 buts à 1. Bien que nous n’ayons pas réalisé d’exploits, nous ne sommes jamais tombés dans le piège du « plus petit ». Quand on voit le nombre de grosses écuries qui ont perdu face à plus petit qu’elles, c’est tout à notre honneur. Maintenant, nous sommes tombés sur beaucoup plus réalistes que nous malgré une prestation encourageante. Face à une équipe de ce niveau-là, les petites erreurs se payent cash.

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