UNECATEF

Dix Mois Vers l’Emploi

Témoignages 2021/2022

Ridha Abbassi
DMVE 17 / 2021 - 2022

Tunisien de 42 ans arrivé en France il y bientôt 12 ans, Ridha sait qu'il part de très loin pour atteindre son rêve de vivre pleinement de sa passion. En attendant, il se donne les moyens de gommer ses manques, d'apprendre, de se perfectionner. Lucide tout en restant optimiste..

"DMVE, un vrai plus pour moi"

Qu'est-ce-qui t'a poussé à t'inscrire à ce programme ?
« Je suis sur les terrains tous les soirs de la semaine et le week-end, il y a les matchs. Je suis dans le monde amateur et j'ai envie d'aller un jour dans le monde pro. Je me suis inscrit à DMVE pour prendre de l'expérience, côtoyer des gensexpérimentés, tisser des liens... Pour moi, c'est un pont entre le monde amateur et celui des professionnels. Un plus pour quelqu'un qui a commencé tout en bas de l'échelle. Le football, c'est une passion. Quand je suis arrivé en France, j'ai décidé de passer mes premiers diplômes et je veux continuer. Je suis d'ailleurs en contact avec plusieurs universités pour passer un diplôme d'analyste vidéo ».

As-tu déjà fait des progrès avec ce programme ?
« Je me sens plus à l'aise en Anglais où j'avais quelques connaissances. Le management ? C'est nouveau pour moi. Cela m'a ouvert les yeux. Je me rends compte du chemin à parcourir pour performer dans ce domaine et des leviers à activer pour tirer la quintessence d'un groupe, d'une équipe. L'analyse vidéo ? Je n'en avais jamais fait. Ces semaines qui se succèdent m'ont donné de la confiance. Au début, je me sentais très petit par rapport aux autres. Je n'avais pas de vécu et pensait que j'étais en décalé par rapport aux entraîneurs présents. Maintenant, je commence à me sentir plus à mon aise. Je suis dans le bain. En France, peu de personnes me connaissent, pour autant avec DMVE je me construis un réseau qui me sera utile. Je sais que je dois persévérer pour atteindre mes objectifs et gagner la confiance d'un club.

L'avenir?
« Je suis un frontalier. Je travaille en Suisse dans la logistique. J'ai envie de me donner tous les moyens pour évoluer dans le milieu du football en passant les diplômes. J'aimerai devenir entraîneur adjoint, analyste vidé.... Mais mon rêve serait de travailler pour une sélection nationale et de découvrir d'autres footballs, d'autres horizons sans oublier ma famille. Ma femme est d'un grand soutien et elle comprend ma passion. Je ne suis pas pressé et même si cela demande des efforts financiers, je fais en sorte de pouvoir le faire ».

Aldo Guilbot-letestu
DMVE 17 / 2021 - 2022

« Par curiosité et pour progresser »

Pour la première fois sans club depuis le début de sa carrière, Aldo profite de cette période d'inactivité pour s'enrichir... avant de repartir vers d'autres horizons

Pourquoi as-tu voulu participer à ce programme ?
« «Pour la première depuis que je suis dans ce milieu, je me suis retrouvé sans club. Je sortais de 5 saisons au rythme soutenu entraîneur N3, U17 National et entraîneur adjoint de National). Il y a un an je m'étais inscrit à l'UNECATEF et en naviguant sur lesite, j'ai vu ce programme. Je ne voulais pas de formation. En contactant Didier Christophe, j'ai eu les informations sur ce dispositif. Cela me convenait et j'ai fait acte de candidature. J'ai été accepté. Après une coupure de quelques mois qui m'a fait du bien, j'apprécie de me relancer ».

Que recherches-tu?
«Je suis quelqu'un de curieux, d'ouvert. J'aime découvrir de nouvelles choses pour progresser. J'aime aussi échanger. Dans cedispositif, il y a des choses que j'ai vu en formation pour mes diplômes, mais tu apprends toujours comme sur les différentesformes de management. Tu t'aperçois que tu peux utiliser différents leviers et agir différemment pour atteindre des objectifsbien définis. Ce que m'avait déjà montré mon rôle d'adjoint par rapport à celui d'entraîneur principal. Le module anglais permetd'être sensibiliser à l'apprentissage et au perfectionnement. Ce programme, c'est indéniable me servira pour rebondir professionnellement»

L'évolution du football, ta carrière, le futur ?
« Il y a tellement de choses qui ont évolué depuis une vingtaine d'années. Avant, c'était plus basique... Moi, j'ai toujours voulu entraîner. Rapidement, j'ai commencé à passer mes diplômes. Dans le foot, j'aime bien cette notion de stratégie,
de jeu d'échec. Après, je reste les pieds sur terre, J'ai eu de la chance. A 43 ans, j'ai connu la Nationale 1 où j'ai déjà vécu deux belles aventures humaines et sportives à l'US Avranches et au FC Villefranche."

Que retiens-tu de ces expériences et comment envisages-tu la suite de ta carrière ?
"J'ai ressenti la pression d'un numéro UN et le statut moins exposé d'adjoint qui te permet d'être plus relâché, d'avoir du recul... Pour le futur, je ne me prends pas la tête. Je suis un optimiste sur les opportunités qu'il y aura de retrouver un poste. Il faut s'endonner les moyens comme on l'a vu pendant cette semaine de session DMVE avec des contenus riches

Hervé Loubat
DMVE 17 / 2021 - 2022

« Rester en lien avec le football »

Le Moulinois de 46 ans a mis un terme à son contrat avec le club d'Angoulême pour prendre du recul. Une pause d'une année pour mieux repartir dans un nouveau projet footballistique ou se projeter vers un autre domaine... le tout avec plein de sérénité..

Hervé, c'est plutôt « original » de quitter son poste d'entraîneur en cette période et de se retrouver à DMVE?
« Certaines personnes ont été surprises, n'ont pas compris. J'avais encore en effet 3 ans de contrat avec le club d'Angoulême mais je n'avais pas envie de tricher. l'avais besoin d'une année sabbatique tout en souhaitant rester en lien avec ce milieu. Depuis l'âge de 16 ans, jem'occupe d'une équipe. J'ai commencé avec des petits, puis des ados et ensuite des clubs de N2, N3. Oui, j'avais ce besoin de souffler, après 5 saisons à Angoulême, j'avais fait le tour. Et je ne voulais pas repartir tout de suite ailleurs. J'avais pourtant reçu des propositions ».

Dix Mois Vers l'Emploi ?
« C'est un collègue entraîneur qui m'en a dit beaucoup de bien. Cela l'avait reboosté. Je me suis dit que je pourrai en tirer des bénéfices avecles différentes thématiques abordées pour découvrir mais aussi me perfectionner dans d'autres domaines. Et puis je m'enrichispersonnellement en partageant avec les autres stagiaires.

Comment vois-tu ton avenir ?
« Je suis d'un naturel optimiste. Je prends les choses, la vie avec du recul, une forme de détachement. Cette saison, je suis ce programme DMVE et je vais en profiter aussi pour voyager. Mon but, c'est de retrouver un club en juin. Je vais être exigeant... Je ne veux pas prendre unclub pour un club ! Et si je ne trouve pas ? Je changerai de métier. J'ai déjà des idées (chambre d'hôtes, commercial, patron d'une salle de sports...). Tout est clair dans ma tête même si je vais mettre la priorité sur la recherche d'un club en France ou à l'étranger. Oui, je suis
serein. Le temps va faire les choses. Mes études pour obtenir un diplôme de préparateur mental me servent personnellement plus que je ne les ai utilisées avec mes équipes ».

La passion est-elle toujours là ?
« Elle est toujours là et elle se transforme au fil du temps. Le milieu a changé en 30 ans. Cela se voit dans tous les secteurs y compris chez les dirigeants de plus en plus souvent impatients. Moi, j'aime entraîner et j'aime le match. Je crois que l'on naît entraîneur, que l'on ne ledevient pas. j'ai eu très tôt la vocation ».

Matrisciano Sylvain
DMVE 17 / 2021 - 2022

" «Toujours un apprenti...

Malgré ses 58 ans et son immense vécu, le Bisontin a toujours cette soif d'apprendre et de donner dans ce monde qu'ilcôtoie depuis un peu plus de 40 ans... 13 saisons comme gardien de but à Besançon, Lille, Nancy et Valenciennes, puis 26 années en tant qu'entraîneur professionnel, directeur sportif, conseiller technique, entraîneur national, formateur, entraîneur adjoint aux Girondins de Bordeaux, directeur du centre de formation du RC Lens et enfin en poste à l'US Medina Alger. Du vécu, de la sagesse, des compétences, du recul et toujours, toujours de la curiosité, de l'envie.

Pourquoi, retrouve-t-on Sylvain MATRISCIANO stagiaire à DMVE?
«Je profite d'une respiration dans mon parcours. Je connais le dispositif depuis son origine et je sentais le besoin de mereplonger dans quelques domaines (anglais, informatique, vidéo...). C'est aussi l'opportunité de rester au contact avec lemilieu »

Qu'est-ce-qui te motive après toutes ces années ?
«Tu es toujours très attentif, toujours en formation. On est un apprenti permanent, un braconnier, un chercheur... J'ai eubeaucoup de chance, fait de belles rencontres, eu des casquettes différentes en étant plus ou moins exposé enfonction des postes occupés. J'ai fait à peu près tout ce que l'on pouvait faire dans ce métier, celà prouve qu'il y a de laplace pour tout le monde. J'ai envie de donner, pour moi, c'est très important, c'est un plaisir. Je veux me rendre utile, servir à quelque chose. Je cherche à m'améliorer. Je m'ouvre vers d'autres domaines en étant curieux. J'ai une forme de quête vers d'autres expertises, expériences ».

L'évolution?
« Il y a déjà celle des jeunes joueurs. La patience n'existe plus. Ils veulent tout, tout de suite. Il y a l'évolution des postes comme celui des gardiens de but et ce n'est pas fini. Il y a aussi l'évolution des staffs. Quand je jouais dans les années 80/90, tu avais l'entraîneur et un adjoint ! Aujourd'hui, il y a des experts dans différents domaines, des outils... La performance est globale. La notion d'équipe est primordiale et il faut souvent, dans ton travail au quotidien, avoir plusieurs cordes à ton arc ».

Mottet Pierrick
DMVE 17 / 2021 - 2022

« Faire des rencontres et apprendre»

Tout en ayant travaillé pendant ses études, Pierrick décroche une licence STAPS, un master en préparation physiquenutritionnelle et mentale, un diplôme universitaire en préparation physique et un brevet de moniteur de football. Actuellement ilest engagé dans une Validation des Acquis d'Expériences (VAE) pour obtenir l'équivalence du Brevet d'Entraîneur de Football.A 34 ans, le Nordiste n'est plus un jeune dans le milieu.« C'était naturel au fond de venir dans le football. Déjà, par le biais de mon père , ancien gardien de but professionnel, avec à sonactif plus de 250 matches et une carrière d'entraîneur de gardiens de but professionnels, et par mon parcours personnel d'étudiant ».

Tu as débuté très jeune dans l'encadrement ?
« Effectivement, depuis l'âge de 18 ans, j'encadre dans le football. J'ai débuté par un emploi d'éducateur de jeunes footballeurs auLille Olympique Sporting Club (LOSC) et poursuivi mon parcours comme entraîneur des gardiens de but au Centre de Formationpuis à Mouscron, club satellite du LOSC en Belgique chez les professionnels... J'ai enchaîné, pendant une saison, avec desmissions de recrutement pour le compte du club professionnel de Bruges avant d'être l'adjoint de Claude Robin à Orléans enNational pour la saison 2019-2020. Avec le départ de Claude Robin, j'ai pris la décision de me repositionner sur le marché ».

Pourquoi DMVE?
« Dans l'attente d'un nouveau projet, je me suis dit que DMVE représentait une bonne et belle opportunité pour gérer lasituation. J'aime discuter, partager, faire des rencontres et apprendre. Je m'inspire de ce que je vois, de ce que j'entendset apprécie de m'enrichir des connaissances des entraîneurs aguerris qui participent au programme. Je peux avoir desconvictions mais pas de certitudes. Fréquenter des entraîneurs et intervenants de haut niveau est sans conteste sourcede découvertes et de nouvelles compétences ».

Comment perçois-tu ton avenir ?
« Repartir ailleurs en France ou à l'expatriation, changer de casquettes... fait partie du métier. J'ai conscience de la notion de précarité dansce milieu en ayant baigné depuis toujours dedans maisje suis féru de football et passionné par ce métier. Je regarde, j'observe beaucoupde matches qui se déroulent sur tous les continents. Je m'enrichis de tous les footballs du monde. Ma passion et mon engagement n'ontpas de limite.

Fils d'un gardien de but professionnel, quel est le gardien qui t'a le plus marqué ?
"J'ai eu la chance de côtoyer Vincent Enyeama, l'ancien gardien de but du LOSC. Cela m'a mis une claque. il était différentdes autres avec tout ce que cela comporte ».

Jean luc Cassini
DMVE 17 / 2021 - 2022

"DMVE : un starter.."

Le Marseillais n'a pas pu poursuivre sa riche aventure avec l'OM à la fin de la saison 2019... Suivi d'une période personnelle difficile. le voici à 57 ans à la recherche d'un nouveau projet.

Qu'est-ce-que tu es venu chercher dans ce DMVE?
«Je voulais remettre la machine en route. J'avais besoin d'un starter. Mon arrêt à l'OM a été violent; j'ai souffert. J'ai appris cela àla fin de la saison 2019. C'était compliqué de rebondir de suite à la fin du mois de juin. Alors j'en ai profité pour me faire opérer,m'occuper de ma famille et puis, il y a eu le COVID qui m'a handicapé de nombreuses semaines. Cela n'a pas été simple, donctrès compliqué de retrouver du travail. Je m'étais inscrit en 2020 au DMVE. Des gars qui avaient suivi ce programme m'en avaientparlé en bien. Cela pouvait m'apporter un plus et me remettre en route. Il fallait sortir de cette période de doutes, de vide...Ce n'est pas simple de se retrouver à 56 ans à Pôle Emploi pour la première fois de ta vie. J'ai peut-être fait une petite dépression ».

Ce programme correspond-il à tes attentes ?
« Oui. J'apprends au contact des différents intervenants, de Didier (Christophe) qui est un véritable guide. On est stimulé pouraller chercher ce qui nous servira plus tard. C'est un accompagnement très positif. Je me perfectionne en vidéo, en Anglais... Tupartages ton vécu avec les autres stagiaires...»

Comment vois-tu ton avenir ?
« Le football, c'est toujours la même chose avec de nombreuses évolutions bien sûr. Les comportements des jeunes, des parents sont souvent différents. Il y a moins de patience, plus d'exigence, trop d'intérêts... Je souhaite entraîner vers chez moi dans unclub avec un bon projet ou encore réintégrer un Centre de Formation. Une structure pro ou un club amateur ? Peu importe.Mais, C'est vrai que le terrain m'a manqué lors de mes dernières saisons. Le terrain, le vestiaire.... Je veux prendre du plaisir etque cela rejaillisse dans ma vie. Ma famille est importante. Raison pour laquelle,

Noureddine Ould ali
DMVE 17 / 2021 - 2022

« Je reviens avec la même envie... »

A 49 ans, Noureddine s'est forgé expérience, palmarès, souvenirs depuis maintenant 26 ans. En France, en Algérie, en Palestine. Entraîneur chez les jeunes, en amateur, dans le monde pro comme adjoint ou coach principal. C'est la seconde fois qu'il participe à ce programme qui
l'avait boosté par le passé... La motivation est la même et il l'exprime avec grand plaisir.

Est-ce une découverte pour toi ce programme DMVE?
« l'ai déjà participé au DMVE en 2009. Cela m'avait boosté dans ma carrière, m'avait transformé. J'avais apprécié la qualité des différentessessions proposées. C'est encore d'actualité en 2021. Je fais une remise à niveau sur le management, la communication, le recrutement
avec les outils, les conseils associés. Je veux élargir mon sceptre de connaissances. Je suis aussi quelqu'un ce curieux. Et puis tu rencontresdes entraîneurs de tous les horizons. Cela fait un certain nombre d'années que je suis membre de l'UNECATEF. Je me sens chez moi. Le
syndicat est à notre service. Cet esprit familial me convient ».

Pourquoi es-tu présent en 2021?
« J'étais entraîneur de la sélection de Palestine depuis 2015 et le temps était venu de se séparer. le veux repartir dans un club, une sélection avec des objectifs intéressants. Je veux réussir encore plus. J'ai toujours voulu être dans ce monde dès le lycée en Algérie. Pas joueur, mais
entraîneur. En dehors de DMVE, je m'occupe. Je suis membre de la commission technique de la Ligue Méditerranéenne et détecteur de jeunes talents. Et puis, je suis étudiant à Clermont-Ferrand. Je prépare un Diplôme Universitaire de préparateur mental ».

Que t'a apporté ta carrière atypique ?
« Déjà, j'ai le même engagement et peu importe la fonction, le niveau. J'ai pris autant de plaisir à remporter une coupe avec des benjamins que de remporter la Coupe d'Algérie avec un groupe pro. Je me considère comme un entraîneur chanceux. Je viens du monde amateur et
au fil du temps avec un socle de compétences renforcées je suis parvenu à gravir les échelons pour m'inscrire dans le monde professionnel J'ai eu la chance également de côtoyer des entraîneurs de haut niveau comme Roland Courbis, Hubert Velud, Moussa Bezaz, François
Bracci...».

Entraîneur expatrié est-ce difficile ?
« C'est un plaisir fabuleux que de découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles cultures. Après l'environnement joue forcément un rôle essentiel dans ton adaptation. Mais si tu respectes les gens, les mentalités, les us et coutumes, tu arrives à transmettre, à faire adhérer à tes
projets et être respecté à ton tour. La passion du football est toujours bien réelle en expatriation. Quel que soit le pays la ferveur dans les pays où je suis allé est immense. Après je l'avoue, j'ai dû gérer parfois des situations difficiles ».

*Depuis cet entretien Noureddine OULDALI été nommé sélection de l'équipe Nationale d'Algérie 23 ans.

Témoignages 2019/2020

Franck Triqueneaux
DMVE 16 / 2019 - 2020

Retrouver de l’énergie, redéfinir mes envies et projets, renforcer et compléter mes compétences. Cette saison DMVE m’aura donc permis de formaliser mon futur projet avec l’utilité des modules de Management, d’anglais, d’informatique et les conseils sur la réalisation d’une lettre de motivation et CV indispensables. Une organisation exceptionnelle étant donné les circonstances liées à la situation sanitaire.

Guillaume Serra
DMVE 16 / 2019 - 2020

Merci pour cette session DMVE et votre prise en charge. DMVE est un stage très positif et très bien organisé. C’est une fierté que d’y avoir participé. Les intervenants et les contenus permettent de progresser, de s’interroger et de se remettre en question. Votre disponibilité, votre rigueur et votre bienveillance représentent parfaitement le métier d’entraîneur.

Eric Michel
DMVE 16 / 2019 - 2020

Bilan très positif. Un programme riche et varié. Des échanges permanents avec mes collègues sur la profession et les différentes expériences vécues. Des intervenants très compétents qui m’ont permis d’affiner et développer de nouvelles compétences. Une promotion formidable qui a su rester unie et soudée dans un contexte compliqué lié à la crise sanitaire. Un grand merci à l’Unecatef.

Arnaud Labbe
DMVE 16 / 2019 - 2020

Un grand merci à l’Unecatef pour la qualité du programme DMVE. Cela m’a permis de me donner le sourire et de rencontrer de nouveaux collègues. Beaucoup d’axes de progression pour ma part, les modules proposés répondent directement à une évolution individuelle pour être plus confiant notamment et valider un renforcement de mes compétences. Très instructif d’échanger avec les collègues, de comprendre les parcours, les exigences, les doutes et les défis relevés par chacun, pour s’en imprégner et nous aider à être positif et confiant sur notre chemin personnel.

Emmanuel Hutteau
DMVE 16 / 2019 - 2020

Confiance en soi, estime de soi, rigueur et dépassement de soi toutes ses valeurs sont reprises dans DMVE pour redynamiser les coaches… Je suis arrivé avec quelques incertitudes, je repars avec des convictions et des vrais potes avec lesquels des liens se sont créés. Je souhaitais apprendre, m’enrichir et renouer avec le monde professionnel du coaching. Mes attentes sont comblées. Je ressors grandi de cette expérience professionnelle et humaine et j’appréhende beaucoup mieux désormais ces confrontations avec le milieu du travail. Confiance, postures, et résilience.

Olivier Cahoreau
DMVE 16 / 2019 - 2020

Une organisation excellente. Des informations envoyées en temps et en heure et une disponibilité sans faille. Tout est fait pour être dans les meilleures conditions pour travailler. Bien que tous ne venaient pas chercher la même chose, nous avons tous accepté ce que chacun avait, pouvait apporter et venait chercher. Ce programme m’a fait réfléchir et m’a mis en confrontation avec ce que je veux vraiment et ce que je peux vraiment. Et donc à prendre une décision.

Didier Morachini
DMVE 16 / 2019 - 2020

Merci de m’avoir donné l’opportunité de participer à DMVE 2020. Ce fut pour moi une expérience très enrichissante dans tous les domaines, tant par les modules proposés, que par la qualité des intervenants et des personnes rencontrées. Cela m’a permis de mieux me connaître, de progresser et d’aborder sous des angles différents le métier d’entraîneur et de découvrir les différents procédés liés au management. Ses sessions m’ont apporté une consistance et un dynamisme supplémentaires.

Nicolas Le bellec
DMVE 16 / 2019 - 2020

Des vrais pros, toujours disponible et toujours à l’écoute de nos besoins selon nos propres situations. Très appréciable. De la variété avec surtout de la pertinence dans le choix du programme. Des choses très utiles, qui vont nous permettre de grandir à travers la qualité des intervenants. J’ai compris à travers tous les échanges et surtout la compétence des formateurs la nécessité d’être un vrai catalyseur avec toutes les composantes d’un club et pas seulement son équipe

Philippe Guilloteau
DMVE 16 / 2019 - 2020

Je voudrais remercier l’UNECATEF, DMVE, les formateurs pour votre accompagnement. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai eu la chance de participer à ce programme. A la sortie, j’ai retrouvé un nouveau projet et j’ai changé. Ce n’est pas anodin pour moi. Cela me confirme que j’ai eu raison d’adhérer depuis si longtemps à l’UNECATEF. Vous avez su m’aider au moment où il le fallait, je vous en suis plus que reconnaissant.

Alain Durand
DMVE 16 / 2019 - 2020

Merci pour cette année riche en contenu et pour cette belle aventure humaine.

Alexandre Pepe
DMVE 16 / 2019 - 2020

C’est une chance inestimable que de faire partie de ce programme qui est en totale adéquation avec les recherches favorisant le retour à l’emploi. Un groupe issu du monde professionnel et amateur très impliqué, travailleur et à l’écoute. Des formateurs compétents, pédagogues et très accessibles. Avec DMVE j’ai pu bénéficier de toutes ces compétences concentrées en un seul programme.

Arnaud Cormier
DMVE 16 / 2019 - 2020

Parfait pour rester en mouvement dans une période d’inactivité. Cela m’a permis d’être très actif dans ma recherche d’emploi. Une promotion très impliquée. Des intervenants très compétents qui proposent une alternance théorie, pratique, jeux de rôles et team building pour des journées très dynamiques, rythmées et programmées à bon escient.

André Penalva
DMVE 16 / 2019 - 2020

Tout a été très utile pour moi-même dans l’éventualité d’une reconversion dans un autre domaine. Un groupe attachant venus d’horizons différents et variés. Des outils très appréciables (Whyscout, Plateforme anglais et informatique) et une documentation très riche sont mis à disposition pour ne rien laisser au hasard dans tous les modules

Témoignages 2018/2019

Damien Lopez
DMVE 15 / 2018 - 2019

Programme d'accompagnement complet homogène et de qualité grâce au contenu proposé. Une solidarité et un partage entre tous les acteurs du programme, permet de développer aussi son réseau en plus de ces compétences.

Albert Cartier
DMVE 15 / 2018 - 2019

Ce partage de moments de travail et de convivialité restera un moment positif dans cette expérience. DMVE 2019 est à ce jour une réussite que cela puisse continuer ainsi

Yves Bourgey
DMVE 15 / 2018 - 2019

Je trouve cet accompagnement au retour vers l’emploi très complet et très professionnel sur les contenus. Chaque intervenant, nous fait prendre conscience de certains points faibles que l’on n’imagine pas quand on est en poste, la tête dans le travail. Cela nous pousse dans nos derniers « retranchements ! Un grand merci pour votre disponibilité et de la grande qualité de cet excellent « aide au retour à l’emploi

Emmanuel Vallance
DMVE 15 / 2018 - 2019

DMVE c'est avant tout une aventure humaine extraordinaire fait de partage, d’échange et de camaraderie. Les contenus sont enrichissants et surtout nous aide à nous remettre en question sur certains points. L’apprentissage et le perfectionnement de l’Anglais est un vrai plus pour les coachs, et un atout indispensable en vue d’une éventuelle expatriation. En conclusion un programme a recommandé pour tous les coachs en situation d’inter-contrat professionnel

Fred Petereyns
DMVE 15 / 2018 - 2019

Comme le dit un proverbe écossais, « Ce n'est que lorsque le puits s'assèche que l'on découvre la valeur de l'eau ». Le programme DMVE proposé par UNECATEF FORMATION, à travers différents rassemblements est un vaste programme qui permet à la source de ne pas se tarir. L’ambiance, l’osmose au sein du groupe qui se crée dès notre premier rassemblement, les profils variés des différents entraîneurs présents, la qualité des intervenants extérieurs et une organisation parfaite nous permettent de se sentir armé pour conquérir un nouveau challenge sportif.

Simon Carmignani
DMVE 15 / 2018 - 2019

C’est avec un peu de tristesse que je quitte la session DMVE 15. Je reprends du service dans mon ancien club avec une mission compliquée mais excitante. Je vais tout faire pour rendre possible l’impossible. Je remercie UNECATEF FORMATION particulièrement pour tous ce qu’ils font. De même que tous les intervenants passionés et disponible Et bien sûr une pensée pour vous mes amis de promotion. J’ai rencontré des personnes exceptionnelles. Merci infiniment. Au plaisir de vous revoir tous.

Ibrahima Keita
DMVE 15 / 2018 - 2019

A toute l’équipe dirigeante de UNECATEF FORMATION un grand merci. Le programme DMVE m’a permis de retrouver une activité professionnelle dès ce mois d’avril 2019. Grâce à votre aide, j’ai réussi à me structurer dans ma recherche d’emploi, à mieux cibler mes compétences et j’ai passé trois semaines à vos côtés qui m’ont fait grandir. Je me sens comme privilégié d’avoir fait votre rencontre sur mon parcours, que ce soit les stagiaires et les intervenants vous êtes tous exceptionnels. Un grand merci à toi Didier pour votre disponibilité, les conseils, votre réactivité et gentillesse.

Eric Pegorer
DMVE 15 / 2018 - 2019

L’action de UNECATEF FORMATION à travers DMVE est pour moi très importante. Elle me permet de sortir de l’isolement que je ressens en étant sans club. Les formations correspondent à des besoins essentiels pour un coach que ce soit pour acquérir de nouvelles compétences ou simplement se remettre à jour. La dynamique avec les formateurs est très bonne, l’esprit qu’il règne sur les sessions également. C’est une vraie opportunité pour moi de vivre cette aventure DMVE pour optimiser mon énergie à retrouver un emploi. 
Merci à UNECATEF FORMATION

Stéphane Ulldemolins
DMVE 15 / 2018 - 2019

Pour moi DMVE est une chance et réelle opportunité mais également une belle aventure humaine. De belles rencontres, un contenu très instructif et un encadrement qui nous mets dans les meilleures conditions (hébergements, restaurations, profs, plateforme internet...) Enrichissement et épanouissement personnel au programme.

Franck Kerdiles
DMVE 15 / 2018 - 2019

Un grand merci à UNECATEF FORMATION. DMVE m’a permis de faire de très bonnes connaissances à travers les stagiaires et l’encadrement. Ce programme d’accompagnement me semble un très bon moyen pour nous, entraîneurs, de nous remettre dans les meilleures conditions pour envisager le retour vers une activité professionnelle. Programme diversifié (média-training, anglais, vidéo, expatriation, informatique) et un encadrement toujours disponible en fonction des besoins de chacun

Jean claude Nadon
DMVE 15 / 2018 - 2019

Stagiaire de la saison 15 de DMVE, j’ai passé cinq mois très enrichissants au niveau des échanges et des contenus proposés par les différents intervenants. Avec des collègues de promotion à l’état d’esprit irréprochable dans la quête de trouver un nouveau challenge, DMVE est une formidable aventure humaine.

Témoignages 2016/2017

Claude Barret
DMVE 13 / 2016 - 2017

« J’ai toujours joué en pro en Ligue 1, de 1981 à 1990 à Auxerre, puis à Nancy durant un an et demi. J’ai connu de grandes émotions, notamment en Coupe d’Europe, comme un match inoubliable à San Siro face au Milan de Paolo Maldini.

C’était impressionnant. On avait perdu (3-0) mais cela reste un moment fort de ma carrière qui s’est hélas achevée sur une grave blessure. J’ai alors passé mon diplôme d’entraîneur, et de 1994 à 2014, j’étais à l’AJA, où j'ai enchaîné plusieurs postes, entraîneur de l’équipe C, formateur, adjoint de plusieurs entraîneurs en équipe première, aux côtés de Daniel Rolland, Jean-Guy Wallemme, Bernard Casoni.

J’ai appris le métier avec Guy Roux et Daniel. Aujourd’hui, je suis la formation DMVE. C'est surtout pour ne pas rester à la maison à ne rien faire. Il y a une superbe ambiance, on se retrouve tous ensemble, on se remonte le moral quand il y en a un qui ne va pas trop bien. On apprend plein de choses, comme l’anglais du foot, l’informatique. Je ne suis pas très performant dans ces domaines donc c'est très intéressant pour moi. Ensuite, il faudra que je me mette à la recherche d’un poste d’entraîneur.

Ces postes sont rares, on sait que c’est très difficile de trouver, mais il faut s’accrocher. Et s’il faut partir à l’étranger pour pouvoir exercer, je tenterais peut-être l’expérience. »

Amandine Miquel
DMVE 13 / 2016 - 2017

“Je suis d’origine espagnole et j’ai essentiellement joué à l'étranger ayant des parents expatriés. Mon parcours a débuté au Mexique à l’âge de 6 ans avec les garçons jusqu'à ma douzième année. Ensuite, mutation en Angleterre, de 12 à 17 ans à Londres, et c'est là que j’ai découvert le football féminin à Chelsea en jeunes avec une bonne promotion de joueuses avec qui on gagnera la Coupe des 17 ans. Le foot féminin à l'époque était plus développé qu’en France avec des académies comme des centres de formation.

Puis je suis partie à La Réunion. J'arrive alors à 17 ans, je viens de gagner la Coupe d’Angleterre avec des joueuses de haut niveau et je me retrouve sur une île où le football féminin est vraiment embryonnaire avec un championnat d'un niveau très bas. Crise d’adolescence oblige et rébellion familiale, je fais en sorte de revenir en Métropole et je signe à Juvisy en 2002. J’ai alors 19 ans et je me retrouve aux côtés de Sandrine Soubeyrand et Marinette Pichon entre autres. J'ai fait une saison et ça s'est arrêté là, les deux années passées à La Réunion m'ont mentalement et physiquement stoppée. Je n'ai pas eu le mental pour accrocher le wagon et puis j'ai une famille qui a beaucoup insisté sur les études. Je me suis donc inscrite à la fac d'anglais pour être prof. Finalement, je me suis rendu compte que la passion était plus importante et j'ai entamé mes démarches pour devenir entraîneur. Peut-être pour compenser la déception connue en tant que joueuse.

Depuis 2008, J'ai passé les diplômes d’initiateur 1 jusqu'au Brevet d'Etat, BMF puis DES tout en entraînant des jeunes puis des seniors féminines. Mais les diplômes, c'est une chose et la compétence une autre. Les réseaux représentent 80 % de la réussite. Le fait de ne pas avoir joué longtemps en France me désavantage par rapport aux autres filles possédant un réseau et des contacts pour trouver des clubs, même si ce n’est pas facile pour toutes les femmes. Moi je suis inexistante dans ce réseau parce que je connais davantage de joueuses anglaises. J’ai tout de même exercé à Niort. Je ne connaissais personne, j’ai été recrutée sur mon CV en tant que responsable technique de la section féminine. J'avais un contrat d'une saison et on n'a pas poursuivi. A mon avis, il n’y avait pas de réelles intentions de développer le foot féminin. J'aurais pu y rester mais mon ambition aujourd'hui est de réussir en tant qu’entraîneur et aussi de faire le bon choix sur les clubs, peut-être gagner moins mais travailler sur de vrais projets.

DMVE me permet ainsi de me constituer un réseau. La formation est très enrichissante, peu importe son niveau, on y trouve son compte, que l’on soit débutant ou expérimenté. Désormais, je me sens plus armée pour entraîner à un bon niveau. Il faut féminiser le foot français, mais ne pas mettre des femmes n'importe où, n'importe quand, simplement pour remplir une case. Les clubs doivent nous solliciter y compris pour coacher des hommes. À part Corinne Diacre à Clermont en Ligue 2, c’est le désert. Même en D1 Féminine, il n’y a qu’une femme sur 12 clubs ! Je connais des coachs masculins exerçant dans le foot féminin sans vocation mais par dépit. C’est regrettable car ils occupent des postes que l’on pourrait avoir. Il faut que les mentalités changent et que l’on nous fasse confiance. “

Stéphane Mahé
DMVE 13 / 2016 - 2017

« J'ai été formé à Auxerre où j'ai passé une grande partie de ma carrière en remportant la Coupe de France. Ensuite, j'ai voulu ouvrir une porte pour me per- mettre de voir un peu plus haut et toucher l'Equipe de France. Je pense que je n'étais pas très loin des Bleus et je suis parti à Paris. Finalement, ça ne s'est pas très bien passé et je n’ai pas réussi à percer.

Même topo à Rennes et j’ai fini par m’expatrier en Ecosse au Celtic Glasgow où j’ai rem-porté de nombreux titres avant de finir à Edimbourg en 2003. A l’époque de mon arrivée en 1997, il y avait peu de Français à l’étranger et j’étais le premier à signer au Celtic. J'avais quelques à priori sur le niveau du championnat écossais mais j'ai découvert un grand club. Les grands clubs, ce sont ceux qui ont une histoire. On entre dans le stade du Celtic Park et là ça y est, on est impliqués à fond. Même sensation quand on découvre le musée du club avec tous les Trophées. C’est impressionnant et on a instantanément envie de faire partie de cette histoire et de mouiller le maillot. D’ailleurs, les derbies contre les Rangers étaient vraiment extraordinaires au niveau de l’intensité et de l’ambiance. Je suis heureux d’avoir vécu cette expérience, des moments intenses en termes d'émotions.

Quand je parle d’émotion, je fais référence en particulier aux supporters, à l'amour que ces gens-là ont pour leurs joueurs. Cette dévotion est très agréable et valorisante. A la fin de ma carrière, j’ai tenté l’expérience sur le banc dans des petits clubs de niveau régional en Ligue d’Atlantique à Saint-Nazaire, Saint-Père-en-Retz, Saint- Aubin et à la Madeleine de Guérande. J'ai donc un parcours de 13 ans qui se limite au monde amateur. J'aspire aujourd’hui à entraîner un peu plus haut après avoir passé mes diplômes et je cherche un bon projet sportif.La formation DMVE devrait m’aider à rebondir. »

Témoignages 2015/2016

Philippe Hinschberger
DMVE 12 / 2015 - 2016

Un petit mot pour évoquer votre par- cours de joueur ?

J’ai effectué toute ma carrière à Metz où je suis resté 21 ans dont 14 en tant que joueur professionnel. Puis j’ai été respon- sable du centre de formation.Au total, j’ai joué 480 matches de championnat et gagné la Coupe de France à deux reprises en 1984 et 1988 et la Coupe de la Ligue en 1986. J’ai également fait partie de l’équipe qui avait réalisé un exploit en Coupe UEFA en éliminant le FC Barcelone !

Où avez-vous débuté comme entraîneur ?

J’ai commencé en tant que techni- cien au centre de formation puis suis devenu adjoint de Farouk Hadzibegic à Sochaux. Ensuite, j’ai entraîné Louhans- Cuiseaux, Niort à deux reprises, Le Havre, Laval et Créteil avant de revenir à Metz.

Vous êtes estampillé coach de Ligue 2...

Tout à fait. J’ai effectivement beaucoup entraîné en L2, notamment cinq saisons à Laval, mais aussi quelques années en National. Malheureusement, je n’ai pu coacher en Ligue 1 mais je ne regrette pas ces passages aux étages inférieurs.

Vous avez démissionné de Créteil. Un regret ?

Je sortais d’une dernière année difficile à Laval. Je suis allé à Créteil mais on s’est fait éliminer en Coupe de France par Saint-Maur, club de DH, et à partir de là, honnêtement, j’ai eu peur de ce que j’allais affronter. J’ai eu un profond dégoût du foot à ce moment-là et on s’est séparé d’un commun accord.

Comment rebondir dans ces cas-là ?

Pendant trois mois, je n’ai rien fait, j’avais besoin de me reposer et de me ressourcer psychologiquement.Puis, je me suis retrouvé sur le marché.Je n’ai pas eu vraiment de propositions, seulement une possibilité à Grenoble mais ça n’a pas abouti.J’ai été plutôt surpris après ma période lavalloise. J’avais peu de contacts et je ne comprenais pas car le travail effectué auparavant méritait à mon avis un peu plus de considération. Le téléphone a arrêté de sonner. Quand vous êtes entraî- neur d’un club pro, vous êtes constam- ment sollicité notamment par les agents qui cherchent à placer leurs joueurs. D’un coup, c’est le silence, vous n’existez plus aux yeux des autres.C’est déstabilisant. Cela dit, je n’ai pas à me plaindre car en 23 ans, je n’ai raté qu’une reprise de début de saison.

Pourquoi avez-vous intégré DMVE ?

Je fais partie du comité directeur de l’UNECATEF et il était normal de montrer l’exemple en participant à ce programme de formation. La qualité des intervenants et les sessions sont optimales. J’étais heureux d’y participer d’autant que des collègues des précédentes promotions m’ont incité à y aller. Et puis il était intéressant d’avoir un ressenti en tant que membre du comité directeur pour faire remonter les doléances des uns et des autres et les possibilités d’amélioration.

Quel a été justement votre ressenti ?

Franchement, on pourrait penser vu de l’extérieur que l’on a affaire à des entraîneurs déprimés de se retrouver sans emploi et en proie au doute. Mais ce n’est pas du tout cela. Il y a une superbe ambiance et une grosse osmose au sein du groupe qui se crée dès le premier rassemblement avec des stagiaires aux profils différents issus du niveau amateur ou du milieu pro comme Jean-Luc Vasseur (ndlr : l’ancien rémois a depuis retrouvé un poste au Paris FC).

Qu’avez-vous appris ?

Beaucoup de choses. Le contenu est très varié avec du terrain mais aussi de l’an-glais, du media-training, du management, du montage vidéo, de la bureautique, la constitution, l’optimisation du réseau... On apprend aussi à se revaloriser.J’en suis ressorti “plus complet”.

Qu’en est-il de l’expatriation ?

C’est un domaine qui est également abordé. Le départ à l’étranger n’est pas facile mais représente une porte de sortie très intéressante. D’ailleurs deux stagiaires sont partis à Dubai en cours de saison.

Quelle est votre vision sur le métier ?

C’est un milieu où tu passes rapidement “de vie à trépas”. Je ne me plains pas car j’ai plus de 50 ans et je peux bénéficier du système. Aujourd’hui, je n’aimerai pas avoir 40 ans et chercher un poste d’entraî- neur. Le marché est saturé mais il y a heu- reusement des ouvertures et j’en ai profité.

Témoignages 2013/2014

Raphaël Fèvre
DMVE 10 / 2013 - 2014

Je suis très heureux de pouvoir vous annoncer que je retrouve le chemin des terrains. En effet, je vais signer à Valenciennes (contrat en cours de rédaction).
C'est pour moi un grand plaisir de retrouver le nord, où j'ai déjà passé 4 saisons formidables.
Pour la petite histoire, c'est à la sortie de la première section de DMVE, que j'ai appelé le président de Valenciennes pour lui souhaiter une bonne saison. C'est une personne avec laquelle j'ai de bonnes relations, mais qui, sans mon appel, ne savait pas que j'étais au chômage, et il se trouve que 2 mois plus tard, il est à la recherche d'un préparateur physique.
Donc merci à l'UNECATEF et en particulier à Didier, Jean Pierre et K.O qui sur cette première cession nous ont incité à nous bouger pour retrouver du boulot
Pour terminer, j'espère pouvoir vous retrouver au plus vite sur les terrains.
Gardons le contact pour que le réseau fonctionne.
Amitiés à tous.

Gilles Bourges
DMVE 10 / 2013 - 2014

Toujours venu en traînant les pieds mais toujours repartit emballer avec beaucoup de choses positives. DMVE est un générateur d’énergie

Mamadou Diouf
DMVE 10 / 2013 - 2014

On ne peut pas faire un bilan de DMVE tellement c’est riche et important. Cohésion, partage, meilleure connaissance de soi par nous-mêmes et par les autres. J’ai vraiment beaucoup appris y compris à moins bégayer !

Hubert Castets
DMVE 10 / 2013 - 2014

Tant que l’on travaille on est dans notre bulle, on est concentré sur soi et on fonctionne de façon égoïstement. DMVE m’a ouvert les yeux sur plein de choses que je ne maitrisais pas. Des découvertes qui m’(ont permis de m’organiser sur mon projet personnel. Mission accomplie

Laurent Dauriac
DMVE 10 / 2013 - 2014

Cette expérience très riche m’a bonifiée. De véritables bouffées d’oxygène pour rebondir après 15 ans passés le nez dans le guidon à m’occuper des…autres. Un break et une vraie opportunité qui m’ont permis de m’occuper un peu de moi, d’élargir mon champ d’action et mes savoir-faire et aujourd’hui, je me sens prêt à démarrer ma deuxième vie d'entraîneur.

Adda Benamar
DMVE 10 / 2013 - 2014

Un programme essentiel qui permet de se remettre en cause et de se ressourcer. Les outils mis à notre disposition nous font progresser via des plateformes interactives ou des suivis à la demande mais aussi de rompre l’isolement et de côtoyer des personnes ayant des expériences, des parcours de vie différents, d’échanger, de partager et de créer une synergie tout au long de l’année.

Guillaume Marie
DMVE 10 / 2013 - 2014

Pour éviter le Burnout ou il faut éviter la monotonie. L'accompagnement DMVE permet de lutter contre cette monotonie. Les personnes et les lieux choisis sont formidables. Après chaque session on repart booster avec de nouveaux objectifs. Une idée fantastique et un accompagnement ligue des champions.

Jean françois Pien
DMVE 10 / 2013 - 2014

DMVE, Un accompagnement proposé par l’UNECATEF qui m'a été très utile durant cette période d'inactivité. Avoir à sa disposition une somme de compétences avec les différents intervenants a été plus que bénéfique dans mes différentes réflexions et questions de notre profession.

Landry Chauvin
DMVE 10 / 2013 - 2014

Merci à l’UNECATEF pour cet accompagnement, Même si je n'ai fait que la moitié pour ensuite partir pour un bref passage en Tunisie, cela m'aura au moins permis d'exister et d'avoir cette première expérience à l'étranger. Il faut maintenir ce lien et si par bonheur je retrouvai un emploi pour la saison prochaine, je me ferai un plaisir d'apporter mon témoignage sous quelque forme que ce soit. Amitiés sportives

Laurent Ciechelski
DMVE 10 / 2013 - 2014

Cette saison a été riche en bons moments et riche en savoir/accompagnement. Comme c'est le but, DMVE permet de se régénérer périodiquement. Tantôt pour se prendre un coup de pied au cul, tantôt pour le plus grand des plaisirs. Cette 2ème annee de chômage pour ma part est passée mieux qu'elle ne s'annonçait après l'été dernier et la reprise des divers championnat. Ces sessions, c'était LE rayon de soleil, l'oubli des soucis du quotidien pendant quelques jours et la découverte de nombreux noouveaux contacts, de nouvelles informations, de nouveaux outils.

Témoignages 2012/2013

Zak Alaoui
DMVE 9 / 2012 - 2013

Une véritable bouffée d’oxygène, pendant toute cette saison, qui m’a permis de me ressourcer et d’affiner mes compétences au contact de mes collègues de promotion. Et si jusqu’à présent je me débrouillais assez bien en anglais, j’ai pu me rendre compte que la méthode proposée par Alain Levamis consistant essentiellement à l’apprentissage de l’anglais du football pour diriger des séances était complètement différent de l’anglais classique. Un enseignement qui permet de répondre sans aucune appréhension à une éventuelle proposition d’un pays anglophone. Merci à tous

Sandy Guichard
DMVE 9 / 2012 - 2013

Au départ DMVE était pour moi quelque chose d’attractif mais restait assez flou. J'ai très vite compris que cette structure était une chance extraordinaire de faire le point sur sa carrière, de se former, de rencontrer des collègues pleins de talents, et d'aller de l'avant pour retrouver un challenge sportif : au final quelques mois après je me retrouve au sein d'un staff technique d'une équipe nationale qui vient de se qualifier pour la Coupe du Monde au Brésil. Autant dire que je serai éternellement reconnaissant à DMVE de ce qu'il m'a apporté, et j'espère être tout au long de la carrière un bon ambassadeur de l'UNECATEF et rendre la pareille

Mohamed Chacha
DMVE 9 / 2012 - 2013

Découvrir un autre football, une nouvelle culture, des méthodes différentes que celles que je pratiquais lors de mes différentes expériences en France tels étaient mes objectifs. Objectif réalisé puisque je suis en poste depuis le 1er juillet 2013 au centre de formation du FC Internazionale de Milan.

Ayant eu l’opportunité de participer à DMVE, j'ai pu me préparer à cette éventualité d'expatriation en suivant avec attention le module animé par JP DOLY qui traitait de toutes les problématiques liés à la mobilité internationale. Quelles sont les avantages et inconvénients à s’expatrier ? Qu’est-ce qui m’incite à partir ? Quelles sont les démarches administratives, sociales, fiscales… à effectuer ? Comment se positionner vis-à-vis de Pôle emploi ?

Dès lors ayant anticipé et obtenu toutes les réponses à mes questions, la finalisation de mon contrat s’est effectuée dans les meilleures conditions. Participer à ce programme d’accompagnement DMVE puis partir à l’étranger sont sans aucun doute mes meilleures prises de décisions au cours de des quelques derniers mois. Le fait également que je savais que je pouvais pendant toute la durée de mon contrat rester en contact avec les référents de l’UNECATEF représentait un soutien conséquent. Aujourd’hui, j’ai retrouvé le haut niveau avec la formation des jeunes. Un domaine où je me régale. J'ai aussi intégré un des plus grands clubs européens, aux moyens humains, logistiques et financiers énormes mais qui a surtout un esprit familial où des personnes très expérimentées "respirent" et s'investissent pour les couleurs de ce club, à l'image de son président Mr MORATTI.

A moi d'en profiter au maximum, de faire savoir et valoir le savoir-faire français, de continuer à accroître mon réseau et ma compétence qui sont les points centraux de notre métier.

Témoignages 2011/2012

Noël Tosi
DMVE 8 / 2011 - 2012

C’est l’une des rares familles du football une vraie famille!!! Certains ronflent pour en empêcher d’autres de dormir , certains allument leur ordinateur toute la nuit pour en empêcher d’autres de ronfler!! D’autres font découvrir le cognac à la France entière. Jamais vu une telle solidarité dans l’adversité !! Et puis quelle ambiance !!! Noël Tosi

Aurélien Timba elombo
DMVE 8 / 2011 - 2012

Stagiaire de la cession DMVE 8, j'ai passé une année très riche tant au niveau des échanges qu'au niveau contenu et outils de travail pour rapidement trouver du boulot. Il a cependant fallu que je fasse aussi des recherches personnelles pour retrouver du boulot sur un banc. Le plus important a surtout été de voir que malgré des carrières différentes (joueurs pro ou amateur, entraîneur pro ou amateur) nous étions unis autour d'un but commun (retrouver le banc)

Je souhaite vraiment à tous les entraîneurs en rupture de banc pour un TEMPS de vivre l'aventure DMVE, car c'est beaucoup de partage et d'émotions.

Merci à tous les acteurs de DMVE et de l'UNECATEF, pour cette belle aventure, sans oublier leur disponibilité et l'accompagnement à chaque fois qu'un entraîneur est en difficulté. Comme le dit si bien mon ami Fred LIPKA "nous sommes tous des chômeurs potentiels" alors vive DMVE

David Vignes
DMVE 8 / 2011 - 2012

"Globalement expérience enrichissante, au-delà des compétences supplémentaires que l'on peut y acquérir (Informatique, Anglais...) c'est à chaque fois une bouffée d'oxygène que de se retrouver avec des gens pouvant rencontrer les mêmes problématiques. Les expériences sont partagées, des liens se créent et cela permet d'envisager l'avenir différemment. De plus certains axes du programme DMVE et les différents échanges permettent une introspection importante, rassurante voir salutaire. Un grand MERCI à tous!!"

Eric Deletang
DMVE 8 / 2011 - 2012

Rejoindre la formation des « dix mois vers l’emploi » en 2011/2012 était pour moi la possibilité de me rapprocher de mon syndicat que j’avais relativement délaissé par le passé. Ce fut un moyen de renouer les contacts avec d’anciennes connaissances et d’y développer mon réseau auprès des nouveaux mais aussi des différents intervenants que je découvrais durant la formation.

L’apport de connaissances, à travers les différentes matières abordées afin d’optimiser le potentiel de chacun, la possibilité d’entrevoir de nouvelles directions professionnelles afin de mettre fin à plusieurs mois voire plusieurs années d’inactivités se sont avérées pour un bon nombre de coaches indispensables voir cruciales pour retrouver le chemin des terrains.

Je suis conscient aujourd’hui que mes années de silence envers le syndicat n’ont fait qu’accentuer les difficultés liées à ma recherche d’emploi dans le milieu du football. L’efficacité du travail fourni, à travers en particulier les nombreux services proposés aux coaches, n’est plus à démontrer et m’a permis personnellement de vivre trois expériences inoubliables dans ma jeune carrière d’entraîneur.

Rejoindre DMVE m’inspire cette phrase de Nelson Mandela :

« Le sport a ce pouvoir de changer le monde. Il a le pouvoir d’inspirer. Il a le pouvoir d’unir les peuples. Le sport peut réveiller l’espoir où précédemment il y avait du désespoir »


Restons solidaires !!!

Fred Crebiller
DMVE 8 / 2011 - 2012

Après mon passage au Canada, plus de terrains tous les jours, plus de matchs de championnats etc... du coup DMVE a été une bouffée d'air frais dans mon quotidien. Des belles rencontres, des fous rires, des remises en question et bien d'autres choses qui m’ont fait avancées. Cela m'a aussi permis de créer des amitiés et donné la chance de rebondir en Suisse durant 2 mois puis avec David Marraud aujourd’hui Directeur du Pôle Espoir de Castelmaurou. Je remercie toute l'équipe de l'Unecatef qui a été présente tout au long de cette saison 2011-2012.

Steve Vilmaire
DMVE 8 / 2011 - 2012

Cette expérience avec la promo DMVE 8 a été très enrichissante. Issu du football amateur je n’ai pas connu le haut niveau en tant que joueur et entraîneur. DMVE m'a donc permis de rencontrer et côtoyer des personnes du monde professionnel, de partager leurs expériences, anecdotes et d'accroître mon réseau.

Au-delà des compétences développées notamment avec l'anglais du football essentiel dans l’optique d’expériences à l’expatriation, j’ai particulièrement apprécié d’être informé et renseigné sur tout ce qui avait trait à la mobilité internationale. Cette session m’a permis également de m’initier à l’observation de matchs pour Scout Seven et d’appréhender le jeu d’une autre façon.

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